
"Il faut que le processus de ratification aille jusqu'à son terme (...) et pendant ce temps-là laisser le temps de la réflexion aux Irlandais, savoir si moyennant quelques médiations ou une demande de leur part ils peuvent revoter", a déclaré M. Jouyet à Europe 1.
"Il est trop tôt pour savoir ce qu'ils (les Irlandais) vont nous demander", a-t-il ajouté. Précisant qu'un conseil européen prévu les 19 et 20 juin prochains pourraient être l'occasion pour le Premier ministre irlandais de faire part de son "analyse".
L'hypothèse de cette "médiation", qui interviendrait "au terme du processus de ratification" des 26 autres pays membres de l'UE, est que l'"on se met d'accord avec les Irlandais sur une demande a minima qui ne rouvre pas le dossier des institutions", a dit le secrétaire d'Etat.
"Les Irlandais ont un statut neutre, ils peuvent demander d'être exonérés par exemple véritablement de ce qui est la politique européenne de sécurité et de défense dans le cadre du nouveau traité", a-t-il suggéré.
Ce serait "une adaptation marginale qui ne concerne que les seuls Irlandais", a-t-il souligné.
Or, la priorité, est de "faire fonctionner" les politiques "qui répondent aux aspirations des citoyens", a poursuivi M. Jouyet, reconnaissant que le non irlandais illustrait "un décalage entre les aspirations des peuples à court terme et le projet européen".
Source AFP
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